Conférence perturbée à Bordeaux : les députés LFI Louis Boyard et Carlos Martens Bilongo portent plainte
Des individus cagoulés ont tenté de s’introduire dans la salle, « armés de barres de fer et proférant des slogans racistes », lors d’une intervention des deux parlementaires, mercredi, à l’université Bordeaux Montaigne.
Publié le 08/12/2022 19:51 Mis à jour le 08/12/2022 20:01
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Les députés LFI Louis Boyard et Carlos Martens Bilongo ont annoncé jeudi 8 décembre qu’ils allaient « porter plainte » après qu’une conférence qu’ils tenaient mercredi à l’université de Bordeaux Montaigne a été perturbée par des » militants d’extrême droite ». Ils dénoncent dans une vidéo une banalisation « des méthodes violentes » de cette mouvance.
Alors que les deux parlementaires se trouvaient dans un amphithéâtre, mercredi, « une vingtaine d’individus cagoulés, armés de barres de fer et proférant des slogans racistes » ont tenté de s’introduire dans la salle, selon un communiqué de l’université Bordeaux Montaigne qui a condamné les faits. La police est intervenue « pour disperser les agitateurs » qui ont également voulu perturber la tenue d’une pièce de théâtre. Les deux événements ont pu se poursuivre.
De plus, « des tags clairement racistes de l’Action française et de la Cocarde », deux organisations d’extrême droite, ont été dessinés mardi sur les murs de l’université, a-t-on ajouté de même source.
Louis Boyard et Carlos Martens Bilongo ont dénoncé de leur côté dans un communiqué « une expédition punitive », et ont demandé « au ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, une réaction à la hauteur de la violence de cette attaque contre les groupuscules d’extrême droite ». Les deux députés appellent par ailleurs la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, à « engager des poursuites au nom de l’institution contre les militants qui ont tenté d’attaquer la conférence ».
« La liberté d’expression est une liberté fondamentale et ce qui s’est passé est inacceptable », a réagi jeudi matin Gérald Darmanin sur Twitter, en invitant les parlementaires « à déposer plainte s’ils ne l’ont pas fait ».
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