A la Une

Coupe du monde 2022 : l’Argentine s’impose aux tirs au but face aux Pays-Bas et rejoint la Croatie en demi-finale

L’Albiceleste, qui croyait avoir sa qualification bien en main, a vu les Néerlandais égaliser dans les derniers instants. Les coéquipiers de Messi ont fini par arracher, vendredi, la victoire au terme de la séance des tirs au but (2-2, 4-3 t.a.b).

L’Argentine est passée par tous les états, vendredi 9 décembre, en quart de finale de la Coupe du monde face aux Pays-Bas. De l’euphorie à la délivrance, l’Albiceleste a battu difficilement les Pays-Bas (2-2, 4-3 t.a.b). En demi-finale, l’Argentine affrontera, mardi, la Croatie, vainqueur un peu plus tôt de l’éternel rival brésilien.

L’euphorie tout d’abord, quand, guidée par un Lionel Messi passeur décisif de génie puis buteur sur penalty, l’Argentine s’est détachée au score face à des Bataves sans inspiration. Mais ces derniers, au courage, sont parvenus à revenir au score grâce à un doublé de l’inattendu Wout Weghorst, dont l’égalisation est intervenue à la toute dernière seconde du temps réglementaire. L’angoisse ensuite de la séance des tirs au but, puis la délivrance devant la réussite des tireurs argentins. 

Ces derniers auraient quand même pu s’éviter une énorme frayeur. Ou comment laisser échapper une rencontre que l’Argentine maîtrisait presque totalement. Pourtant, tout avait parfaitement débuté pour les Sud-Américains mais ces derniers se sont peut-être vus trop vite trop haut.

Nahuel Molina aura attendu sa 25e sélection et un quart de finale de Coupe du monde, pour marquer son premier but en équipe nationale. Peu habitué à se retrouver aux avant-postes, le milieu argentin a surtout profité d’une inspiration géniale de Lionel Messi pour ouvrir le score, à la 35e minute, d’un match fermé à triple tour jusque-là. Il y avait, dans cette passe décisive du numéro 10 de l’Albiceleste, un air de Maradona envoyant Claudio Caniggia au but contre l’Italie lors de la demi-finale de la Coupe du monde 1990. 

Dans le vacarme d’un stade de Lusail rempli de 70 000 supporters ciel et blanc qui conféraient à l’enceinte des airs de Bombonera, les Argentins ont ensuite fait le break grâce à leur meneur de jeu qui convertissait sur penalty une faute de Denzel Dumfries sur Marcos Acuna (2-0, 73e). Très loin du « Football total » inventé et glorifié par ses prestigieuses devancières, la sélection batave n’a pourtant pas réagi tout de suite et il a fallu un coup de poker de Louis van Gaal, qui décidait de mettre de la hauteur dans la surface adverse, pour que le match bascule. 

Wout Weghorst et son 1,92 m ont d’abord réduit le score à la 83e, sur le deuxième tir cadré des siens à ce moment de la partie, avant de plonger le peuple argentin dans le désarroi en étant à la réception, à la toute dernière seconde du temps réglementaire, d’un coup franc magistralement joué en deux temps (2-2, 90+11e). Il en fallait du courage et de l’abnégation à l’Argentine pour surmonter ce coup du sort. Elle en a eu. Elle n’a pas sombré durant la prolongation, se montrant même plus dangereuse que les Pays-Bas, puis lors de la séance des tirs au but où les échecs de Virgil van Dijk et Steven Berghuis auront fait passer l’Albiceleste du purgatoire au paradis d’une demi-finale.  


Continuer à lire sur le site France Info