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Qatargate : suspicion générale chez les socialistes européens

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Le groupe « socialistes et démocrates » au Parlement, dont est issue l’eurodéputée Eva Kaili, désormais en prison, est en ébullition. Choqués, en colère, des élus réclament des comptes.

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Dans une rue d'Athenes, la Grecque Eva Kaili, l'ancienne vice-presidente du Parlement europeen, et son compagnon Francesco Giorgi, assistant parlementaire du groupe socialistes et democrates, tous deux impliques dans une enquete de corruption impliquant le Qatar.
Dans une rue d’Athènes, la Grecque Eva Kaili, l’ancienne vice-présidente du Parlement européen, et son compagnon Francesco Giorgi, assistant parlementaire du groupe socialistes et démocrates, tous deux impliqués dans une enquête de corruption impliquant le Qatar. © STR/Eurokinissi/AFP

Temps de lecture : 9 min

« Et dire que la plénière devait être calme… », lâche, en soupirant, un cadre du groupe socialistes et démocrates (S & D) au Parlement de Strasbourg, bien loin d’imaginer la tourmente qui s’empare de la gauche européenne depuis la mise aux arrêts de l’ancienne vice-présidente de l’Assemblée, la Grecque Eva Kaili, dans une affaire de corruption présumée liée au Qatar.

La stupeur et la colère l’emportent chez les eurodéputés socialistes, surtout les Français autour de Raphaël Glucksmann, qui ne cessent de dénoncer les ingérences étrangères. « Depuis que cette histoire a éclaté, je revisite tous les votes et il y en a que je ne m’explique pas », confie-t-il au Point. Les députés allemands du SPD se réveillent, eux aussi, avec la gueule de bois. « J’ai le sentiment d’avoir été trahi », a rép…

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