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Egypte : une nouvelle tombe royale mise au jour à Louxor, la Thèbes des pharaons

Des chercheurs égyptiens et britanniques ont découvert une nouvelle tombe royale, qui pourrait être « celle d’une épouse royale ou d’une princesse de la lignée des Thoutmosides », sur la rive ouest du Nil, où se trouvent les célèbres vallées des Rois et des Reines.

Une nouvelle tombe, probablement celle d’une épouse royale de la 18e dynastie, celle d’Akhenaton et de Toutankhamon il y a près de 3 500 ans, a été découverte à Louxor, la Thèbes des pharaons, ont révélé samedi 14 janvier les autorités égyptiennes.

La tombe royale a été mise au jour par des chercheurs égyptiens et britanniques sur la rive ouest du Nil, où se trouvent les célèbres vallées des Rois et des Reines, et les fouilles se poursuivent, explique Mostafa Waziri, patron des Antiquités égyptiennes, dans un communiqué.

Mais déjà, « les premiers éléments découverts jusqu’ici à l’intérieur de la tombe semblent indiquer qu’elle date de la 18e dynastie », considérée comme l’apogée et la période la plus prospère de l’Egypte antique, ajoute-t-il.

Pour Piers Litherland, de l’Université de Cambridge, qui dirige l’équipe de chercheurs britanniques de cette mission, « cette tombe pourrait être celle d’une épouse royale ou d’une princesse de la lignée des Thoutmosides dont très peu ont été mises au jour ».

L’intérieur de ce tombeau est « en mauvais état » avec « de nombreuses constructions et inscriptions détruites du fait des inondations de l’Antiquité qui ont rempli les chambres mortuaires de sédiments sableux et calcaires », ajoute l’archéologue égyptien Mohsen Kamel, également cité dans le communiqué.

Attirer les touristes 

L’Egypte a révélé ces derniers mois plusieurs découvertes majeures, principalement dans la nécropole de Saqqara, au sud du Caire. Dans un tweet, le patron des Antiquités égyptiennes invitait le monde à venir « explorer les nouvelles découvertes » avec son pays.  

Le pays de 104 millions d’habitants, en grave crise économique, compte sur ces annonces pour relancer le tourisme, frappé de plein fouet par la pandémie de Covid-19. Ce secteur qui emploie deux millions de personnes et génère plus de 10% du PIB est en berne depuis le Printemps arabe en 2011.

Le Caire promet depuis des mois l’ouverture imminente de son « Grand musée égyptien », près du plateau de Guizeh, sans avoir jusqu’ici une date pour son inauguration. Beaucoup la prévoyaient en 2022, pour le bicentenaire du déchiffrement de la pierre de Rosette par le Français Jean-François Champollion et le centenaire de la découverte du tombeau de l’enfant-pharaon Toutankhamon.


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