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Coupe du monde de biathlon : impériale, l’équipe de France remporte le relais féminin d’Antholz-Anterselva, sa deuxième victoire de la saison

Après Hochfilzen (Autriche) début décembre, les Bleues s’offrent une deuxième victoire, dimanche à Antholz-Anterselva (Italie), devant la Suède et l’Allemagne.

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France Télévisions

Publié le 22/01/2023 12:56 Mis à jour le 22/01/2023 15:37

Temps de lecture : 2 min.

Un deuxième succès pour le relais féminin. Après leur victoire à Hochfilzen (Autriche) le 11 décembre, les Bleues sont de nouveau montées tout en haut de la boîte à Antholz-Anterselva (Italie), dimanche 22 janvier. Pour ce quatrième relais femmes de la saison, la composition de l’équipe de France, avec Lou Jeanmonnot, Anaïs Chevalier-Bouchet, Chloé Chevalier et Julia Simon, a été identique à celle de la victoire en Autriche. Une stratégie une nouvelle fois payante. Jamais les Françaises n’ont été inquiétées lors de ce relais. 

Lou Jeanmonnot a encore une fois parfaitement lancé les Bleues. Avec un sans faute au couché, et une pioche au debout, la native de Pontarlier (Doubs) a placé la France en première position, avant de donner le relais à Anaïs Chevalier-Bouchet. Forte de cet avantage, l’Iséroise a mis la pression sur ses concurrentes sur le pas de tir. Malgré une pioche, la Tricolore est ressortie première du tir couché, avec neuf secondes d’avance sur la Canadienne Nadia Moser et près de 20 secondes sur l’Allemande Sophia Schneider. Solide de bout en bout, Anaïs Chevalier-Bouchet s’est même offert un sans faute sur le tir debout, prenant alors 30 secondes d’avance sur ses dauphines provisoires. A mi-course, la biathlète de 29 ans a donné le relais à sa sœur. Sur la même dynamique, Chloé Chevalier, en pleine confiance après sa deuxième place au sprint jeudi, a maintenu l’avance des Bleues grâce notamment à un tir parfait face aux cibles (10/10).

Le dernier passage de relais avec Julia Simon a cependant suscité de l’inquiétude. L’angle de la caméra a donné l’impression que les deux Françaises ne se touchaient pas lors du passage de témoin, ce qui est pourtant obligatoire. Après de longues minutes d’incertitude, et malgré une réclamation de la Norvège, la Fédération internationale (IBU) a bien validé le départ de Julia Simon, qui n’a pas été une seule seconde déconcentrée. La leader du classement général a parfaitement manœuvré, malgré la remontée de sa grande rivale suédoise Elvira Oeberg, avec un nouveau 10 sur 10 aux tirs.

La France, qui n’a finalement pioché qu’à deux reprises, ce qui en dit long sur la solidité des Bleues, s’est donc imposée avec une large avance sur la Suède (+45 »2, 8 pioches) et l’Allemagne (+1’16 »9, 10 pioches). De bon augure à moins de trois semaines des championnats du monde à Oberhof (Allemagne), où les Bleues viseront un premier titre historique.


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