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L’alcool continue de faire des ravages sur les bébés

Une naissance par jour. C’est, en moyenne, la fréquence à laquelle les maternités de France sont confrontées au grave problème des troubles causés par l’alcoolisation foetale (TCAF), ces complications induites par la consommation d’alcool durant la grossesse et pouvant se traduire par un retard de croissance, des atteintes au niveau du système nerveux central, des malformations, etc.

Ce chiffre est révélé par l’Agence nationale de la santé publique, qui a conduit pour la première fois  une grande enquête visant à estimer, à l’échelle du pays, les dégâts que continue de produire cette conduite à risque.

Seuil inconnu

Résultat : entre 2006 et 2013, ce ne sont pas moins de 3.207 bébés (0,48 cas pour 1.000) qui sont nés avec un TCAF. Parmi eux, on en a dénombré 452 (0,07 cas pour 1.000) qui présentaient la forme la plus grave des TCAF, appelée le syndrome d’alcoolisation foetale. Quelque 450 bébés sur la période, cela représente environ une naissance par semaine.

Selon le Baromètre établi par Santé publique France, une femme sur dix a déclaré avoir consommé occasionnellement de l’alcool durant sa grossesse, et 4 sur 10 ne pas avoir été informées des risques. Des chiffres préoccupants quand on sait que l’état actuel des connaissances scientifiques ne permet pas encore de définir le seuil de consommation d’alcool en dessous duquel il n’y aurait pas de danger pour le bébé.


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