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Le projet « Minority Report » de Google prend forme

Contrôler sa montre connectée ou son smartphone d’un claquement de doigt. Cette technologie naguère réservée aux films de science-fiction ou aux récits d’anticipation commence à émerger chez les géants de la tech.

Google travaille sur ce  projet de commande gestuelle depuis 2015 , au sein de l’un de ses départements pour les projets avancés (ATAP).

Si la technologie développée par la société californienne est mature depuis de nombreux mois, Google devait néanmoins utiliser des fréquences comprises entre 57 et 64 gigahertz pour que ses radars miniatures puissent reconnaître le mouvement de l’utilisateur dans l’espace et commander des objets à distance.

Problème, elle se heurtait à une réglementation de la FCC (la Commission fédérale des communications, gendarme américain des télécoms) restreignant l’utilisation de la fréquence, pour éviter l’interférence avec d’autres produits. Le groupe avait demandé en mars dernier une dérogation au régulateur.

Risque minimal d’interférence

Dans une décision datée du 31 décembre , la FCC a accédé à sa requête. Le régulateur considère que les capteurs Soli de Google présentent un « risque minimal de brouillage » pour les autres utilisateurs de la fréquence. « L’octroi de la dispense servira l’intérêt public en offrant des fonctions novatrices de contrôle des dispositifs au moyen de la technologie du geste de la main sans contact », ajoute la FCC.

Sur  la page du projet Soli , Google indique que le capteur permet aux utilisateurs d’appuyer sur un bouton invisible situé entre le pouce et l’index ou sur un cadran virtuel qui tourne en frottant le pouce contre l’index. La technologie pourrait permettre de faire défiler de la musique, ou régler le volume de la montre qu’il développe depuis 2015 avec LG.

Le radar pourrait pénétrer les tissus selon Google, ce qui permettrait de contrôler les objets à travers un sac à dos ou encore une poche. Ce contrôle sans contact pourrait aider les utilisateurs à mobilité réduite ou encore ceux ayant des troubles de la parole, défend Google, qui compte néanmoins sans doute déployer la technologie pour un public encore plus large.


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