Economie

RETOUR SUR Sans patron, l’usine des ex-Elephant carbure toujours au thé

« Demandez au patron. Ah non, y’a plus de patron »: dans une usine de thé près de Marseille, les salariés s’enorgueillissent de leur organisation atypique, huit ans après avoir repris la production au géant anglo-néerlandais Unilever qui avait fermé le site pour le délocaliser.
Dans le grand hangar situé à Gémenos (Bouches-du-Rhône), ils surveillent et actionnent les machines qui débitent des centaines de sachets de thé et d’infusions à la minute.