Sciences

Mission Artemis : le vaisseau Orion « dépasse les attentes » de la Nasa

Trois jours après son décollage vers la Lune, le vaisseau Orion est remarqué pour ses « grandes performances ». Il se trouve déjà à 320 000 km de la Terre.

Source AFP

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Le retour de l’homme sur la Lune semble être sur la bonne voie. Les performances du vaisseau Orion, en route pour la Lune depuis trois jours après son décollage depuis la Floride, « dépassent les attentes » des équipes de l’agence spatiale américaine, la Nasa. « Aujourd’hui, nous nous sommes réunis pour passer en revue les performances du vaisseau Orion […], et il dépasse les attentes », a ainsi déclaré Mike Sarafin, en charge de cette mission nommée Artemis 1, lors d’une conférence de presse.

Les quatre panneaux solaires du vaisseau, longs d’environ quatre mètres, se sont déployés correctement et « fournissent davantage d’énergie » qu’attendu, s’est réjoui Jim Geffre, responsable pour Orion au centre spatial Johnson de Houston. C’est là, au Texas, que se trouve le centre de contrôle d’où le vaisseau est piloté. Orion se trouve déjà à quelque 320 000 km de la Terre et se prépare à effectuer, à l’aide de ses moteurs, la première des quatre poussées principales programmées durant la mission.

Cette manœuvre, qui aura lieu tôt lundi 21 novembre, rapprochera le vaisseau à approximativement 100 km seulement de la surface lunaire, afin de profiter de sa force gravitationnelle. Comme cela aura lieu derrière la face cachée de la Lune, il est prévu que la Nasa perde le contact avec le vaisseau durant environ 35 minutes. « Nous allons passer au-dessus de certains des sites d’atterrissage d’Apollo », a souligné Jeff Radigan, directeur de vol à la Nasa, même si ceux-ci seront dans l’ombre. Une vidéo du survol sera par la suite diffusée.

Retour prévu le 11 décembre

Quatre jours plus tard, une seconde poussée des moteurs placera Orion sur une orbite distante autour de la Lune. Le vaisseau ira jusqu’à 64 000 km derrière elle – un record pour une capsule habitable. Il entamera ensuite le chemin retour vers la Terre, avec un amerrissage dans l’océan Pacifique prévu le 11 décembre, soit après un peu plus de 25 jours de vol.

De la réussite de cette mission dépend le futur d’Artemis 2, qui emmènera des astronautes faire le tour de la Lune sans s’y poser, puis d’Artemis 3, qui marquera enfin le retour d’humains sur la surface lunaire. Ces missions doivent officiellement avoir lieu en 2024 et 2025, respectivement. En effet, cette nouvelle capsule doit emmener dans les prochaines années des astronautes sur la Lune – les premiers à en fouler la surface depuis la dernière mission Apollo en 1972. Ce premier vol test, sans équipage à bord, doit d’abord servir à s’assurer que le véhicule est sûr.

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Mike Sarafin a par ailleurs précisé vendredi que 10 micro-satellites scientifiques avaient bien été déployés lors du décollage de la fusée, mais que la moitié d’entre eux expérimentaient des soucis techniques ou de communication. Ces expériences, menées séparément par des équipes indépendantes, n’ont pas d’impact sur la mission principale.


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