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Element One, le premier avion de ligne électrique à hydrogène ?

HES Energy Systems, une entreprise basée à Singapour spécialisée dans les piles à combustible pour drones, veut développer ce qu’elle annonce comme le premier avion électrique à hydrogène destiné à desservir des lignes inter-régionales. Il pourrait emporter quatre passagers avec une autonomie de vol comprise entre 500 et 5.000 kilomètres selon le type d’hydrogène utilisé. Un premier prototype est censé prendre l’air en 2025.

Le premier vol piloté d’un avion électrique alimenté à l’hydrogène a eu lieu en 2008 à l’initiative de Boeing. Il y a eu depuis assez peu d’initiatives dans ce domaine, la plus aboutie étant celle de l’avion électrique HY4 quadriplace qui effectua son premier vol en 2016. Porté par Airbus, Siemens et une vingtaine d’universités, ce projet a pour ambition de concevoir un avion de transport régional de 19 places « zéro émission ». Une idée que l’entreprise HES Energy Systems vient de reprendre à son tour.

Spécialisée dans la fabrication de piles à combustible pour drones, cette société installée à Singapour vient d’annoncer un ambitieux projet d’avion de transport inter-régional. L’Element One, c’est son nom, sera un avion quadriplace à pilotage autonome dont les moteurs électriques seront alimentés par des piles à combustible.

HES promet une autonomie en vol comprise entre 500 et 5.000 kilomètres selon que l’hydrogène sera gazeux ou liquide. L’idée est d’utiliser l’appareil pour des trajets de courtes et moyennes distances entre de petits aéroports et aérodromes. Un marché aujourd’hui occupé par les vols privés réservés aux voyageurs les plus fortunés. Le ravitaillement en hydrogène de l’Element One ne prendrait pas plus de 10 minutes à l’aide d’un système de nacelles automatisées, similaires à celles qu’utilisent déjà Alibaba et Amazon dans leurs entrepôts, précise HES. La production d’hydrogène se ferait sur site en faisant appel à des énergies renouvelables.

Une collaboration avec le service de coavionnage français Wingly

Dans son communiqué, HES indique avoir travaillé avec plusieurs start-up et PME françaises sur ce projet et réfléchir à une possible localisation du développement dans le pôle de compétitivité Aerospace Valley à Toulouse. Par ailleurs, HES s’est associée avec le service de coavionnage français Wingly qui permet aux pilotes de loisir de proposer des sièges sur leurs vols à partir d’aérodromes. « La France offre à elle seule un réseau de plus de 450 aérodromes, mais seuls 10 % d’entre eux sont reliés par des compagnies aériennes régulières. Nous allons simplement connecter les 90 % restants », assure Emeric de Waziers, P.-D.G de Wingly. Naîtrait alors un service de taxis volants zéro émission inter-régional.

Mais tout ceci est encore assez lointain puisque le premier prototype opérationnel de l’Element One n’arrivera pas avant 2025. S’en suivront alors toute une série de vols d’essais et de certifications avant qu’une exploitation commerciale soit envisageable. Mais Futura suivra tout cela de près !

Ce qu’il faut retenir

  • Le transport aérien inter-régional est actuellement un marché de niche réservé aux voyageurs fortunés.
  • HES Energy Systems veut révolutionner ce secteur avec un concept d’avion autonome électrique à hydrogène.
  • Des entreprises françaises sont impliquées dans ce projet.

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