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Covid-19 : « Je dis pardon parce que nous nous sommes trompés » sur les masques en début de pandémie, reconnaît Olivier Véran

« Nous avions tort », confie l’ancien ministre de la Santé, qui revient sur France Inter sur la question du port du masque au début de la crise sanitaire.

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Radio France

Publié le 12/09/2022 09:41

Temps de lecture : 1 min.

« Je dis pardon parce que nous nous sommes trompés » à propos de la gestion du port du masque en début de crise du Covid-19 en France en 2020, a reconnu lundi 12 septembre sur France Inter l’ancien ministre de la Santé, aujourd’hui porte-parole du gouvernement, Olivier Véran.

Dans le cadre de la parution de son livre sur les coulisses de la crise sanitaire lors de son mandat de ministre, Oliver Véran était invité à revenir sur la gestion des masques lors du début de la crise sanitaire. Le gouvernement considérait alors le port du masque comme inutile. La ministre de la Santé de l’époque, Agnes Buzyn, déclarait par exemple en janvier 2020 que « le masque bleu ne protège en rien« . En mars 2020, la porte-parole du gouvernement d’alors, Sibeth Ndiaye, déclarait également que « ce n’est pas nécessaire quand on n’est pas malade« .

Le masque est par la suite devenu obligatoire dans les transports puis dans tous les espaces clos et dans la rue. « Nous avons suivi des recommandations qui n’étaient pas les bonnes et probablement que nous aurions dû faire différemment« , estime aujourd’hui Olivier Véran. « Nous avions tort scientifiquement, mais il s’agissait alors des recommandations scientifiques internationales« , se défend-il.

« En février, en mars et en avril 2020, toutes les recommandations de l’OMS [l’Organisation mondiale de la santé], des comités scientifiques internationaux, écrivent noir sur blanc que le port du masque en population générale n’est pas utile contre le Covid« , poursuit-il. « En suivant des recommandations scientifiques, en disant aux Français qu’il ne fallait pas porter de masque en population, nous avions tort« .

L’actuel porte-parole du gouvernement se défend cependant d’avoir « masqué sciemment la pénurie de masque en disant que ça ne sert à rien« .


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