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Santé : les pharmaciens peuvent désormais administrer tous les vaccins et rappels de vaccin prescrits par les médecins

Soulager les médecins et augmenter la couverture vaccinale des adultes, tel est le double objectif de la nouvelle convention nationale pharmaceutique qui autorise, depuis le 7 novembre, les pharmaciens à administrer tous les types de vaccins et rappels.

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C’est une compétence de plus pour la profession, et un changement important pour les patients, estime Matthieu Saulnier, pharmacien à Nanterre : « Ils étaient obligés d’aller chez le médecin, d’avoir une ordonnance, de revenir chercher le médicament pour après reprendre rendez vous, ce qui faisait beaucoup de consultations pour pas forcément un intérêt médical avéré. Maintenant, les pharmacies vont pouvoir participer à cet effort. »

« L’avantage, c’est que les patients vont peut être moins perdre de temps ou être plus vite pris en charge. »

Matthieu Saulnier, pharmacien à Nanterre

à franceinfo

Jusque-là, les pharmaciens pouvaient vacciner contre la grippe et le Covid-19. La liste s’élargit désormais à 14 nouveaux vaccins. « Les plus importants dans les vaccins sur prescription, précise Matthieu Saulnier, [sont] le papillomavirus, tous les vaccins de rappel tétanos, coqueluche, polio, les rappels d’hépatite, [ce ont] les principaux qu’on voit au quotidien ».  

Ainsi, selon le site de l’Ordre des pharmaciens, « en addition des vaccins contre la grippe saisonnière qu’ils administrent déjà, les pharmaciens habilités sont autorisés à administrer, sur prescription médicale du produit, les vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, les papillomavirus humains, les infections invasives à pneumocoque, les virus de l’hépatite A et B, les méningocoques de sérogroupes A, B, C, Y et W et contre la rage. »

Ces injections en pharmacie seront réservées aux patients de plus de 16 ans. « Ça évite de trop attendre chez les médecins, juge Lili, cliente de la pharmacie nanterrienne. Déjà, il faut avoir le rendez vous. Ensuite, patienter en sale d’attente alors que là, c’est assez rapide. » François, un autre client, abonde : « Je suis tout à fait d’accord. Je trouve que c’est une très bonne idée. En plus, ça fera des économies parce que ça fait une visite de médecin en moins ». Chaque vaccination sera facturée 7,50 euros par le pharmacien.

Dans les prochains mois, les pharmaciens devraient également pouvoir prescrire eux-mêmes ces vaccins. Ils n’attendent plus que le feu vert du Parlement.


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