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Turquie : une explosion dans une rue fréquentée d’Istanbul fait au moins 6 morts et 53 blessés, selon le gouverneur de la ville

L’explosion a eu lieu dans une rue fréquentée de la capitale. Selon le gouverneur de la ville d’Istanbul, les blessés ont été pris en charge.

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France Télévisions

Publié le 13/11/2022 16:04 Mis à jour le 13/11/2022 16:34

Temps de lecture : 1 min.

Une forte explosion d’origine inconnue a retenti dimanche 13 novembre après-midi dans l’artère commerçante et très fréquentée d’Istiqlal, au cœur d’Istanbul, ont rapporté les médias turcs. Selon un bilan revu à la hausse du gouverneur de la ville d’Istanbul sur Twitter (en turc), « 6 morts et à 53 blessés » sont à déplorer. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a de son côté dénoncé « un vil attentat »« Les auteurs de ce vil attentat seront démasqués. Que notre population soit sûre que les auteurs seront punis », a-t-il affirmé, deux heures après l’explosion.

La rue commerçante d'Istiklal, à Istanbul (Turquie), théâtre d'une explosion qui a fait plusieurs morts, le 13 novembre 2022.   (CAPTURE D'ÉCRAN / FRANCEINFO)

La rue commerçante d'Istiklal, à Istanbul (Turquie), théâtre d'une explosion qui a fait plusieurs morts, le 13 novembre 2022.   (CAPTURE D'ÉCRAN / FRANCEINFO)

L’explosion s’est produite peu après 16 heures (14 heures, heure de Paris), alors que la foule dans la rue Istiklal, lieu de promenade prisé des Stambouliotes et des touristes, était particulièrement dense. Selon les images diffusées sur les réseaux sociaux du moment de l’explosion, celle-ci est entendue de loin, accompagnée de flammes et déclenche aussitôt un mouvement de panique. Un large cratère noir est également visible sur ces images, ainsi que plusieurs corps à terre à proximité.

Moins d’une heure après les faits, le Haut Conseil audiovisuel turc (RTUK) a interdit aux médias audiovisuels de diffuser des images de la scène. Selon la vidéaste de l’AFP qui s’est rendue sur place, la police a établi un large cordon de sécurité pour empêcher l’accès à la zone meurtrie par crainte d’une seconde explosion. Un imposant déploiement de forces de sécurité barre également tous les accès.

La rue Istiklal avait déjà été touchée par le passé lors d’une campagne d’attentats en 2015-2016 qui avait notamment visé Istanbul. Revendiquée par le groupe Etat islamique, elle avait fait près de 500 morts et plus de 2 000 blessés.


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