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Nouvelle-Zélande: la colère des éleveurs face à une taxe sur les gaz émis par le bétail

Publié le : 21/12/2022 – 19:16

Dans son plan de lutte contre le changement climatique, le gouvernement néo-zélandais a annoncé il y a quelques semaines une taxe sur les émissions de gaz à effet de serre provenant des rots et des pets du bétail. Un sujet sensible dans un pays où le secteur agricole représente plus de la moitié des exportations.

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Si le méthane expulsé par le rot du bétail est moins abondant et plus volatil dans l’atmosphère que le dioxyde de carbone, il interfère plus puissamment dans le changement climatique. Selon les scientifiques, depuis la révolution industrielle, le méthane est responsable d’environ 30% du réchauffement de la planète, alors même qu’il ne compose qu’une fraction du gaz à effet de serre.

Soucieux de mieux contrôler l’empreinte environnementale de ses six millions de vaches et de ses 26 millions de moutons, le gouvernement néo-zélandais veut donc instaurer une taxe sur les émissions de méthane et de protoxyde d’azote. Initialement, le plan prévoyait une taxe proportionnelle aux émissions des animaux de chaque éleveur.

Les éleveurs pour un abandon total de l’impôt

Face à la colère du secteur agricole, le gouvernement a fait de nouvelles propositions, notamment de compenser les émissions de carbone animales par de la sylviculture qui consiste à planter sur les exploitations des essences qui favorisent la régénération naturelle, afin de bénéficier d’une taxe moins élevée.

Pour le moment, les éleveurs restent sur leur position. Ils réclament l’abandon de ce nouvel impôt qui risque de faire grimper les prix et d’affaiblir la compétitivité du secteur agricole néo-zélandais à l’international.

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