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Brésil : Jair Bolsonaro dit au revoir à ses sympathisants sur les réseaux sociaux, à deux jours de l’investiture de Lula

Depuis la victoire de l’ancien président de gauche, qu’il n’a jamais félicité, le président sortant d’extrême droite vit quasiment reclus à Brasilia et s’est enfermé dans le mutisme.

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France Télévisions

Publié le 30/12/2022 21:41 Mis à jour le 30/12/2022 21:42

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La fin de son mandat approche. Le président brésilien sortant d’extrême droite, Jair Bolsonaro, a dit au revoir à ses sympathisants en essuyant quelques larmes, vendredi 30 décembre, s’exprimant pour la première fois sur les réseaux sociaux depuis sa défaite électorale face à Lula, le 30 octobre. 

« Le monde ne va pas s’arrêter de tourner le 1er janvier (…) Nous avons un grand avenir devant nous », a assuré Jair Bolsonaro. « On perd des batailles, mais on ne perd pas la guerre », a ajouté le dirigeant, battu d’une courte tête à l’élection présidentielle d’octobre par l’ancien président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva. « Jamais je n’aurais pensé arriver jusqu’ici », a-t-il poursuivi en pleurant, avant de déclarer : « au moins avons-nous retardé de quatre ans l’effondrement du Brésil avec cette idéologie néfaste de gauche ».

Au cours de cette prise de parole, le chef de l’Etat n’a pas précisé s’il remettrait l’écharpe présidentielle à son successeur dimanche, lors de son investiture. Selon plusieurs médias brésiliens, Jair Bolsonaro a quitté vendredi le Brésil pour les Etats-Unis, une information qui n’a pas été confirmée par la présidence. Selon le Journal officiel, le secrétariat général de la présidence a autorisé la sortie du territoire de membres du personnel chargé de la sécurité du « futur ex-président » pour un voyage à Miami (Etats-Unis) « du 1er au 30 janvier 2023 ». « Je suis en vol, je reviens bientôt », a simplement déclaré le dirigeant à la chaîne CNN Brasil.

Depuis la victoire de Lula, qu’il n’a jamais félicité, Jair Bolsonaro vit quasiment reclus à Brasilia et s’est enfermé dans le mutisme. Plusieurs de ses fidèles continuent de camper devant les casernes ou le QG de l’Armée à Brasilia, mais aussi dans d’autres villes pour demander une intervention militaire afin d’empêcher Lula de prendre ses fonctions.


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