Mais où est donc passée l’obsolescence programmée ?
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ENQUÊTE. Dix ans après les discussions qui ont débouché sur la création du délit d’obsolescence programmée, aucune condamnation n’a eu lieu, faute de cas avéré.
Par Erwan Seznec
Temps de lecture : 8 min
Mars 2013, le sénateur EELV Jean-Vincent Placé dépose une proposition de loi visant à créer un délit d’obsolescence programmée. Dans son préambule, le sénateur la définit comme l’ensemble « des procédés techniques visant à concevoir un produit en raccourcissant délibérément sa durée de vie potentielle ».
Il s’appuie sur l’Ademe, qui évoque de son côté « un stratagème par lequel un bien verrait sa durée normative sciemment réduite dès sa conception ». Les débats seront longs, car dès le début des voix s’élèvent, y compris à l’école des Mines, dénonçant une théorie complotiste.
« Une idée hante le monde écolo : les produits industriels seraient conçus de manière à s’user prématurément », écrit en septembre 2011 Philippe Frémeaux dans Alternatives économiques. Le rédacteur en chef de la revu…
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