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Eurovision 2023 : la chanteuse québécoise La Zarra représentera la France

C’est un moment toujours attendu. Ce jeudi 12 janvier, on connaît la candidate officielle de la France pour l’Eurovision 2023. C’est la chanteuse La Zarra qui portera les espoirs de victoire de tout un pays. C’est France Télévisions qui a annoncé l’information jeudi 12 janvier. 

Née à Montréal, la chanteuse canadienne tentera de rapporter sa première victoire à la France depuis 1977 et le sacre de Marie Myriam. « Je suis une grande admiratrice des plus belles voix françaises comme Edith Piaf, Barbara, Dalida, mais aussi Céline Dion, et j’ai tellement hâte de faire découvrir ma chanson à tous les Européens qui, j’espère, deviendra la leur « , dit La Zarra. 

La Zarra (nom de scène choisi en référence à « La Môme », surnom d’Edith Piaf) rembobine le film. « Ces dernières années, je n’étais pas prête, j’écrivais mon premier album (Traîtrise, sorti fin 2021) et je ne me voyais pas défendre la France, ce grand pays ».

« Aujourd’hui, j’ai plus confiance en moi et je suis entourée d’une équipe motivée », expose celle qui prépare parallèlement son second album. L’artiste, qui s’est fait connaître avec Tu t’en iras (20 millions d’écoutes sur Spotify, première plateforme musicale), cultive une image entre glamour et mystère. Rien ne filtre sur son âge. Tout juste concédait-elle dans le journal Le Parisien venir d’une famille de sept enfants nés au Québec de parents maghrébins.

Le processus de sélection a été modifié cette année. « Après une rencontre unique avec une artiste unique, La Zarra, la cheffe de la délégation française, Alexandra Redde-Amiel, et la direction de France Télévisions ont décidé de mettre entre parenthèses la sélection nationale cette année », peut-on lire dans le communiqué de France Télévisions. 

Les éliminatoires télévisés avaient fait émerger ces dernières années des représentants français comme Barbara Pravi, deuxième en 2021, ou Alvan & Ahez, avant-derniers en 2022. à entendre Alexandra Redde-Amiel, le changement de mode de désignation n’a rien à voir avec la désillusion de l’an passé. Mais il a été induit par une « rencontre » et une « conviction ».

« En tant que directrice des divertissements, je rencontre beaucoup d’artistes tout le temps et, il y a deux ans, j’ai rencontré La Zarra, en adéquation avec ce que je recherche pour l’Eurovision », conclut-elle. 


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