Sciences

Ondes électromagnétiques : « La justice fabrique des électrosensibles »

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ENTRETIEN. Spécialiste des rayonnements non-ionisants, le physicien Sébastien Point s’alarme de décisions qui vont à l’encontre des données scientifiques.

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Une antenne relais a Mazeyrat-d'Allier, en Haute-Loire en 2022.
Une antenne relais à Mazeyrat-d’Allier, en Haute-Loire en 2022. © THIERRY ZOCCOLAN / AFP

Temps de lecture : 9 min

La décision, relatée par Le Point, a donné des sueurs froides au spécialiste des champs électromagnétiques et de leurs effets sur la santé. Le 5 janvier 2023, se basant sur un certificat médical délivré par le médecin généraliste du plaignant, le tribunal de Saint-Étienne a donné raison à un client accusant son compteur Linky de provoquer ses maux de tête, et enjoint à la société Enedis de retirer l’appareil. L’électricien a décidé de faire appel.

Pour être rares, ces jugements n’en viennent pas moins troubler ponctuellement l’actualité, en dépit d’un avis très fouillé rendu en 2018 par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), établissant que rien ne permet aujourd’hui de conclure à l’existence d’un lien entre les ondes électromagnétiques et les souffrances, réelles, de personne…

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