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Ligue des champions : encore accroché par Benfica, Paris manque l’occasion de se qualifier en huitièmes de finale

Brûlantes, à cause des révélations autour d’un départ prochain de Kylian Mbappé, les dernières heures avaient presque fait oublier qu’il y avait une rencontre cruciale à jouer en Ligue des champions. Comme lors du match aller, le Paris Saint-Germain a dû se contenter du match nul face à Benfica (1-1), mardi 11 octobre, manquant l’occasion de déjà se qualifier pour les huitièmes de finale. Unique buteur du PSG sur penalty, Kylian Mbappé a cru donner la victoire et la qualification à son équipe avant que Joao Mario n’égalise à l’heure de jeu, lui aussi sur penalty.

L’international français a eu le mérite de beaucoup tenter, de prendre le jeu à son compte, mais il n’a pas réussi à décider à lui-seul de l’issue de la rencontre, comme il pouvait le faire au printemps dernier. À l’image de sa volée puissante en déséquilibre qui a fait vibrer les filets lisboètes à la 86e, annulée par l’intervention de la VAR. Cet éclair n’aurait de toute façon pas masqué la réalité : le PSG ne séduit plus.

Dans la continuité du nul concédé à l’aller (1-1), le club de la capitale a confirmé ses maux du moment. Il était pourtant attendu après un nouvel accroc à Reims, trois jours plus tôt (0-0), en championnat. Mais à aucun moment les Parisiens n’ont été conquérants face à leurs concurrents lisboètes.

Comme au Portugal, les hommes de Christophe Galtier ont perdu le contrôle de la rencontre. La faute de Marco Verratti à l’origine du penalty adverse en a été l’incarnation. Alors que Gianluigi Donnarumma passait une soirée tranquille, l’Italien a manqué son tacle sur Rafa Silva pourtant dos au jeu et en train de sortir de la surface de réparation (62e). La transformation du penalty par Joao Mario aura d’ailleurs été le seul tir cadré de la rencontre des Portugais et, à la fin, le PSG a encore encaissé un but, comme lors de ses cinq dernières sorties européennes.

C’est de l’autre côté que le Paris Saint-Germain est davantage attendu. Là encore, la fluidité des premières semaines s’est évaporée. Neymar et Kylian Mbappé ont été actifs, trop souvent l’un après l’autre que l’un avec l’autre, peut-être troublés par l’absence de Lionel Messi, blessé au mollet.

Mbappé a été à l’origine des meilleures occasions parisiennes. Il a d’abord ouvert la marque sur un penalty (1-0, 40e) provoqué par Juan Bernat, bien servi par Marco Verratti. Une 31e réalisation en Ligue des champions qui lui permet de devenir le meilleur buteur de l’histoire du PSG en C1. Son compteur de buts aurait pu augmenter davantage s’il avait plus appuyé sa frappe excentrée du pied gauche (45e+1) ou si son enroulé du pied droit s’était logé dans le petit filet (52e).

À ses côtés, Neymar a beaucoup décroché. Il a tenté d’accélérer le jeu par sa qualité de dribbles, mais bien trop loin de la surface adverse (aucun tir tenté). On n’aura vu personne d’autre s’illustrer offensivement côté parisien et sûrement pas Pablo Sarabia (21 ballons touchés).

Malgré ses errements et son avance au ralenti, le PSG compte huit points et se rapproche tout de même de la qualification en huitièmes de finale. Avant cela, il devra mettre fin à sa série de matchs sans succès face au rival marseillais, qu’il reçoit dimanche. Une soirée cruciale, au cours de laquelle Kylian Mbappé aura une nouvelle occasion de se muer en héros.


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