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Vœux du 31 décembre : l’entourage d’Emmanuel Macron promet un message de « confiance et d’unité »

Emmanuel Macron prononce samedi à 20 h ses sixièmes vœux de fin d’année. Le président de la République s’exprimera dans un contexte tendu avec l’inflation, la crise énergétique, la guerre en Ukraine ou encore la recrudescence des cas de Covid-19.

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Radio France

Publié le 31/12/2022 09:05

Temps de lecture : 2 min.

La guerre en Ukraine a marqué 2022, et marquera encore l’année 2023. Il y a d’abord les combats, puis les conséquences concrètes pour les Français. Lors de ses vœux présidentiels, Emmanuel Macron doit « dire qu’il sait ce qu’ils vivent », juge un conseiller de l’exécutif. Mais, ajoute un proche du chef de l’État, dire aussi que – comme pour la crise du Covid-19 – la situation pourrait être pire. « On s’en sort mieux qu’ailleurs ». Ce dernier développe : chômage en baisse, inflation parmi les moins fortes d’Europe, croissance qui se maintient.

« Malgré la guerre, il n’y a pas de déclassement, on est un grand pays en Europe », estime également un ministre. En somme, Emmanuel Macron doit se montrer optimiste en expliquant que l’année a été plus grise que noire et qu’il y a des motifs d’espoir. L’entourage du président promet un message de « confiance et d’unité », preuve que l’exercice reste assez convenu. Le président de la République a commencé à plancher sur son discours il y a quelques semaines. Il l’a écrit en partie pendant ses vacances au fort de Brégançon et il finalisera la rédaction de son allocution dans la journée du 31 décembre à l’Élysée.

Son entourage promet des vœux « œcuméniques « , car « le 31 décembre, ce n’est pas fait pour mettre les mains dans le moteur », explique un proche du président. En clair, il ne faut pas s’attendre à des annonces sur la très risquée réforme des retraites qui doit être présentée par le gouvernement dans dix jours. Pour autant, le chef de l’État répétera sans doute sa volonté réformatrice. D’ailleurs à l’Élysée, on rappelle qu’il s’agit de ses sixièmes vœux, pour faire comprendre que l’action présidentielle continue, second quinquennat ou pas.

Il n’empêche, l’exercice ne se prête pas à la prise de risque, ni à l’originalité. D’ailleurs, il n’y aura pas de révolution sur la forme, prévient-on à l’Élysée sans en dire plus. La dernière innovation remonte au 31 décembre 2020. Lors de son discours, Emmanuel Macron était assis dans un fauteuil près d’une cheminée. Beaucoup y vont vu un hommage à Valéry Giscard d’Estaing qui s’est éteint quelques semaines plus tôt, le 2 décembre 2020. Le troisième président de la Ve République avait adressé ses vœux aux Français dans un décor semblable, en 1975.
 
 


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